- ameubli
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I.⇒AMEUBLI, IE, part. passé et adj.I.— Part. passé de ameublir1.II.— Adj., AGRIC. [En parlant du sol, d'une terre] Qui a été ameubli :• 1. Aucun sol compact qui lève avant d'être travaillé; nos paysans disent, tourmenté. Il faudra nettoyer au croissant, arracher à la pioche, niveler à la bêche, sarcler et puis passer le soc, et herser, afin d'obtenir une terre souple, ameublie, c'est-à-dire perméable à l'air, ouverte aux agents atmosphériques qui l'imprègnent d'azote, aux myriades d'infiniment petits qui la nitrifient en décomposant les détritus...J. DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, t. 2, 1928, pp. 30-31.— Par métaph. et p. ext. Rendu fécond par le travail :• 2. Le bien écrire que j'admire, c'est celui qui, sans se faire trop remarquer, arrête et retient le lecteur et contraint sa pensée à n'avancer qu'avec lenteur. Je veux que son attention enfonce à chaque pas dans un sol riche et profondément ameubli.A. GIDE, Journal, 1923, p. 760.II.⇒AMEUBLI, IE, part. passé et adj.I.— Part. passé de ameublir2.II.— Adj., DR. CIVIL. [En parlant d'un immeuble] Qui a été ameubli :• Si l'immeuble n'est ameubli que pour une certaine somme, le mari ne peut l'aliéner qu'avec le consentement de la femme; mais il peut l'hypothéquer sans son consentement, jusqu'à concurrence seulement de la portion ameublie.Code civil, 1804, p. 277.Prononc. — Seule transcription ds LITTRÉ : a-meu-bli, fém. blie.STAT. — Fréq. abs. litt. :21.
Encyclopédie Universelle. 2012.